C’est l’histoire d’un mime argentin et d’un clown français qui ont décidé de marcher côte à côte, avec pour désir commun de trébucher devant un public universel, avec une gestuelle absurde et poétique.
Notre terrain de jeu ? Le monde. Vaste programme. On y parle de nature malmenée, d’humanité déboussolée, de bricolages dérisoires pour rester debout.
En mêlant clown, humour visuel et poésie du geste, nous invitons, sans un mot, le public à un voyage émotionnel. Nos spectacles, accessibles à tous les âges, se jouent dans la rue comme en salle, à la rencontre de celles et ceux qui voient rarement du théâtre.
Avec légèreté face à la gravité, La Chute ouvre ainsi une brèche dans le quotidien et invite à chercher, ensemble, un équilibre… avant de tomber, ou de se relever.
L'équipe

JOEL GONZALIA
Originaire d’Argentine, il découvre le jeu d’acteur par hasard à 17 ans, en tournant des publicités pour financer sa prometteuse carrière de tennisman. Cette expérience éveille en lui une nouvelle passion, le menant à se former pendant trois ans à l’École de Théâtre de Buenos Aires.
Peut-être par “déformation sportive” il s’intéresse particulièrement à la présence corporelle des acteurs, à la précision de leurs gestes et à la puissance expressive des moments silencieux. Pour approfondir ses recherches, il suit diverses formations en Jeu Masqué, Suzuki et Viewpoints.
Sa passion pour les arts du geste le conduit à Paris, où il se forme pendant deux ans à l’École de Mime Corporel Dramatique et obtient une bourse pour étudier la Commedia dell’Arte avec Carlo Boso.
En France, il part en voyage dans l’univers du clown, guidé par Hervé Langlois, Marcelo Katz, Gabriel Chamé, Ami Hattab… Il est fasciné par ce jeu authentique, léger et décalé, ainsi que par sa dramaturgie en perpétuel mouvement, nourrie par l’échange vulnérable et continu avec le public, permettant à la magie du moment présent d’opérer.
Depuis 2010 il joue donc dans divers spectacles pluridisciplinaires au théâtre, dans la rue et même à l’Opéra de Paris. En 2021, tiraillé entre l’Argentine et la France, il pose ses valises en Provence et joue depuis dans divers spectacles au Rocher Mistral et dans Un jour je sauverai le monde (EOS.Cie), Ce sont les arbres qui font le vent (avec Pierre Gueyrard) et Robinson 2.0, son premier solo burlesque.
La puissance du simple, du “juste” et du silence restent les vecteurs de son travail de création.

lucien duntze
Après avoir passé un bac scientifique à Reims, où il se prédestine à faire médecine pour mieux comprendre l’humain et son cerveau, il décide finalement, passionné par l’art sous toutes ses formes, de partir à Paris pour poursuivre ses recherches, en intégrant une école de théâtre, les Cours Florent, afin de devenir comédien et de vivre plusieurs vies.
Il découvre la magie du théâtre avec ses auteurs, ses mots et ses émotions. De cette école naît un collectif d’amis appelé La Cantine avec lequel il joue plusieurs spectacles au théâtre.
Puis il suit la formation professionnelle de Clown à l’école du Samovar, à Bagnolet. Le corps, le jeu, la musique, l’écriture de plateau, l’humour, l’absurde, la légèreté sont au rendez-vous. C’est un coup de foudre. Il est et sera clown pour la vie. Il joue des créations seul ou à plusieurs, en rue, sous chapiteau, dans une cour d’école, dans un champ, dans les quatre coins de la France comme à l’étranger au fin fond de la Bulgarie dans un ghetto de roms.
De plus il aime mettre en scène ou plutôt mettre en lumière d’autres artistes.
Après une petite pause artistique nécessaire, il migre à Marseille, charmé par son horizon et son intense lumière, pour une introspection et remise en question. Être au service de la création réapparait comme une évidence, une urgence.
Il intègre la compagnie Agence de Voyages Imaginaires, basée à Marseille pour la nouvelle création Un coeur à aimer la terre entière ainsi que la compagnie La Chute pour la création Robinson 2.0.
Aujourd’hui, il poursuit donc son chemin dans les méandres de l’humanité.